Arts Plastiques

Compte-rendu de séance de travail pour l’épreuve du baccalauréat option de spécialité et option facultative en arts plastiques 2013-2014

15 / 01 / 2015 | François Miquet

_____________________/I/ EPREUVES de SPECIALITE
L’EPREUVE ECRITE

Durée 3h30
Remarques à l’appui des documents de travail présentés

QUESTION 1 : Analyse de document iconographique

La pertinence et la fiabilité de l’évaluation dépendent de la clarté des attentes en direction des productions des élèves :

Déduire du sens : il faut qualifier cette orientation, en recentrant les attentes autour de la description et de l’analyse de document iconographique, sachant la récurrence des difficultés terminologiques, syntaxiques et
méthodologiques pour les élèves des sections littéraires.

La place de l’écrit, la relation à l’écrit, l’écrit au travail : il faut nuancer l’évaluation des états de l’écriture en faisant jouer la progressivité de l’évaluation : le jury va de l’élémentaire à l’élaboré d’une pensée.
La description est déjà un effort de mise en forme conséquent. La construction analytique, avec la mise en jeu d’une "déconstruction pertinente" de l’oeuvre est au bénéfice du candidat, qui dispose d’un temps contraint pour répondre au trois questions successives. Décrire, reste un exercice valorisé en soi !

Croquis explicatifs : cela n’est pas demandé par les textes...

8 points sont attribués à cette question.

QUESTION 2 et 3 : Réponse argumentée

Eviter de complexifier les analyseurs pour évaluer les réponses : la notion de problématique est sujette à caution dans la mesure où elle recouvre des repérages et des procédures d’application différents selon les disciplines.
Nous préférerons la notion de questionnement du sujet, en valorisant l’articulation de l’argument avec l’exemple, pour différencier du " catalogue" de connaissances.
Compte-tenu du temps imparti, ce qui sera évalué favorablement, c’est le traitement non redondant des questions posées, avec le fait que le candidat démontre sa capacité à s’approprier par le commentaire écrit d’un point de vue, d’un angle de réflexion, à partir des questions posées.
Bien entendu, la démonstration d’une maîtrise argumentative, qui utilise le repérage, la référence pour opérer une démonstration en réponse à la question posée est clairement valorisée.
L’effort de construction à l’écrit , pour cette épreuve, n’ est pas à regarder selon des prismes changeants selon les disciplines. Ce sera déjà pertinent et valorisant que de pouvoir considérer une réponse organisée avec un effort d’articulation des arguments analytiques et des oeuvres citées en exemple.
Les schémas et croquis complémentaires à la démonstration ne correspondent pas à des exigences fondées sur les recommandations officielles qui cadrent cette épreuve.

Pour la question trois, compte-tenu de l’ample variation des repères convoqués par les candidats pour y répondre, il n’est pas question d’exhaustivité. Deux exemples, qui démontrent la capacité du candidat à déplacer leur interprétation vers la question posée, suffiront pour valoriser pleinement l’effort de celui-là.

6 points sont attribués à chacune de ces questions.

ENTRETIENS à l’appui du dossier de productions plastiques
Option de spécialité

Synthèse des commentaires

La grille d’évaluation garde une répartition des points entre 12 pour le dossier et 8 pour l’entretien, avec
une progressivité qui se joue en cinq groupes de 4 points.
Le candidat débute a priori avec la moyenne qui est un "curseur", au bénéfice du candidat ( sauf, situation flagrante de non conformité ou d’insuffisance du dossier présenté ).
Seront considérés, pour les douze points attribués progressivement à la consultation du dossier, constitués de travaux et non pas de planches la diversité et la qualité des opérations et relations plasticiennes ( technicité, matériologie ) la variété des supports, la cohérence et/ où la pertinence de l’organisation, la visibilité des parti-pris.

Le dossier est évalué à partir de ce qu’il présenterait d’un engagement progressif du travail de l’élève, entre les traces préparatoires et les travaux aboutis.
Le dossier est considéré à partir de la prise en compte de l’engagement et du positionnement du candidat avec l’affirmation de choix plasticiens, à partir de la dynamique instaurée entre l’apport du carnet de travail et la qualification sensible des productions montrées.

L’entretien, qui dispose de 8 points pour son évaluation en situation, est réparti en deux groupes de quatre points. Il valorise la capacité à éclairer les pièces effectives, par des compétences progressives d’énonciation et d’interprétation, qui vont de l’élémentaire à l’élaboré.
Dans ce sens, par les questions, le jury fondera une évaluation progressive de la qualité d’interprétation de ses travaux par le candidat, qui ira du repérage de constats élémentaires jusqu’à la démonstration d’un questionnement plus poussé, pour valoriser la clarté de l’expression orale, le recours à un vocabulaire approprié, la capacité à relier entre elles les pièces du dossier, la qualification de la pertinence et de la cohérence du dossier par un regard analytique, la capacité à s’approprier les questions du jury, la mise en jeu de références éclairantes.

ENTRETIENS à l’appui du dossier de productions plastiques
Option facultative
Synthèse des commentaires

Comme précédemment, les points sont organisés entre 12 points pour les qualités strictement visibles des travaux présentés et huit points pour l’interprétation orale, à partir des questions du jurys qui mettent en jeu la capacité du candidat à s’approprier progressivement une certaine distance à partir des travaux présentés, des constats élémentaires jusqu’à l’élaboration d’un discours plus analytique, éclairé de repérages et de références pertinents. Dans le contexte de cet entretien, cependant, il devrait apparaître - au bénéfice du candidat - l’apport d’un repérage et/ ou d’un éclairage des oeuvres qui sont versées au programme limitatif de culture artistique. Mais, c’est la possibilité élargie et non contrainte d’ apporter des références pertinentes qui sera prise en considération par le jury. Si la situation et la présentation d’une oeuvre ou d’oeuvres déterminés par le programme limitatif de culture artistique font partie de l’exigible et de l’évaluable, cela ne peut constituer une phase conséquente et déterminante de l’entretien qui portera prioritairement sur les travaux et la parole constatative et interprétative du candidat à propos de ceux-là.

L’évaluation des qualités strictement visibles du dossier reprendra les catégories énoncées précédemment, mais sans le recours au carnet de bord qui ne constitue pas une pièce recommandée pour la constitution conforme du dossier.

Douze points sont accordés à la considération progressive des qualités plasticiennes perceptibles du dossier, en portant intérêt à la diversité des moyens mis en jeu ainsi qu’à la technicité et diversité des opérations plasticiennes, toujours au bénéfice du candidat.
A l’oral, c’est la capacité à savoir décrire et analyser les travaux constituants du dossier qui est valorisé, en prenant toujours en considération positive l’apport le plus élémentaire du candidat.
Une prestation simple, dès qu’elle met en oeuvre une attention aux questions du jury, avec un effort de situation de la réponse, est valorisée. L’entretien n’est pas discriminant, mais au bénéfice du candidat.

En revanche, sans constituer une partie ou en enjeu conséquents, l’attribution des points prendra en prendre en compte la capacité à situer une oeuvre ou des les oeuvres du programme limitatif. 2 points y seront réservés dans l’ensemble de la progressivité des 8 points attribués à la prestation orale, sachant que les qualités d’expression et d’argumentation seront valorisées pour l’ensemble du déroulement de l’entretien.

JR.L

 
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